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Appui à la mise en place du Programme de Cacao Responsable « Transparence Cacao » en Côte d’Ivoire

Dans le cadre de notre intervention en Côte d'Ivoire pour le chocolatier français CEMOI, nous avons appuyer la définition et la mise en place du programme de production et de collecte de cacao responsable  "Transparence Cacao".

En collaboration avec le responsable RSE du groupe et les équipes de CEMOI en Côte d'Ivoire, nous avons participé à la définition  :

  • de la stratégie et du programme à 5 ans ;

  • des actions à mettre en œuvre et des objectifs ;

  • des standards de références et des indicateurs de performance ;

  • du budget sur 5 ans

Nous avons aussi contribué à la sélection de partenaires techniques  pour la réalisation des plans d'actions, à la négociation du partenariat avec le Conseil Café Cacao et la recherche de financements pour des projets contribuant à la mise en œuvre du programme de cacao responsable : AFD, GIZ, IDH, Chocolatiers ....

Définition du programme de cacao responsable

L'ambition du programme Transparence cacao était d'induire une transformation du milieu rural. D'accompagner l'évolution des producteurs de cacao du stade de cueilleur vers celui d'un entrepreneur agricole et, en parallèle de renforcer les capacités de leurs organisations professionnelles afin qu'elles offrent, en plus de la collecte des fèves, d'autres services à leurs membres.

Le programme se fixait quatre grands objectifs :

  • ​la mise sur le marché d'un cacao de qualité, à l'origine tracée et la promotion de l'origine 'Cacao de Côte d'Ivoire" ;

  • La professionnalisation des cacaoculteurs, l'amélioration de la productivité des cacaoyères et une meilleure valorisation des fèves  et l'émergence d'entreprises coopératives professionnelles ;

  • L'amélioration de la qualité de vie des producteurs et de leurs familles à travers une diversification des sources de revenus des exploitations et la création d'activités génératrices de revenu pour les femmes. Cette action contribue à la scolarisation des enfants ;

  • La préservation des ressources naturelles à l'intérieur et en périphérie des cacaoyères ; considérées comme essentielles à la pérennité de la production de cacao. L'amélioration de la productivité des vergers contribue à réduire la pression sur les forêts et à leur préservation.

 

A sa création, le programme ambitionnait d'intégrer au bout de 5 années : 100 coopératives et 60 000 producteurs, de collecter 100 000  tonnes de cacao tracé et durable et de lancer un label Ivoire mettant en valeur un profil aromatique.

Définition des plans d'actions et  identification des partenaires techniques

Les actions du programme débutaient par une double connaissance :

  • des producteurs : identification des producteurs intégrant le programme et géolocalisation de leurs parcelles ;

  • Des coopératives  : analyse de la situation de départ de toutes les coopératives de leurs pratiques, de leurs compétences et capacités. Classement des coopératives en fonction de cette "photographie" en trois ligues : Démarrage, Espoir et Pro. Ce travail était réalisé par The Forest Trust (TFT)

Des actions de formations spécifiques à chacune des ligues ont été définies pour renforcer progressivement les compétences maitrisées et étoffer les services offerts à leurs membres. Elles devaient en trois ans toutes évoluer vers la classe "Pro".

Des accords ont été négociées avec Solidaridad, Technoserve et Rabobank  pour la réalisation des plans de formations.

transparence_cacao-renforcement_capacité
Transparence cacao-evolution des services rendus par ls coopératives cacao

Les coopératives sont les premiers partenaires du programme. Elles devaient recruter des agents de vulgarisation.  L'ANADER était en charge de la formation et de l'appui de ces vulgarisateurs qui devaient à leur tour former et coacher les producteurs. Trois stades ont été définis en fonctions des notions maitrisées :

  • le stade "cueilleur"  qui devaient à l'issue des formation maitriser les bonnes pratiques agricoles pour la cacao culture ;

  • le stade "producteur"qui intégraient les notions d'agroforesterie dans leur itinéraire technique et bénéficiaient d'un coaching autour du plan de développement de leur verger avec fourniture de plants de cacao de variété améliorée ;

  • le stade "professionnel" qui bénéficiaient d'un conseil de gestion et diversifiaient leurs activités.

Un accord avait été négocié avec l'ICRAF, ECOTIERRA et SODEFOR pour la diffusion de l'agroforesterie, la mise en place de pépiniéristes et la fourniture de plants d'arbres d'ombrage.

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